Beaucoup d’efforts ont été accomplis dans la lutte contre le VIH depuis sa découverte en 1981 ; particulièrement dans la prise en charge. Ainsi du statut de maladie mortelle, l’infection à VIH est passée à celui de maladie chronique.
Les chiffres européens montrent cette année une augmentation globale d’environ 4% par rapport à l’année dernière, ce qui représente une moyenne de 3 nouveaux cas par jour pour un pays comme la Belgique.
Au Luxembourg, la tendance est à la stabilisation après le pic de 2008 avec 68 cas enregistrés pour toute l’année. A l’heure actuelle, on évalue à 500, voire 600 cas de personnes vivant avec le VIH au Luxembourg. Soulignons que pour le Luxembourg, la principale voie de contamination reste la transmission sexuelle (homosexuelle et hétérosexuelle).
Le traitement existe pour l’infection par le VIH, et il est disponible au Luxembourg. Rappelons qu’en ce moment, une étude clinique est en cours au Centre Hospitalier de Luxembourg, en collaboration avec le Centre d’Investigation et d’Epidémiologie clinique (CIEC). L’objectif est d’examiner les raisons possibles pour lesquelles, les médecins et les patients retardent parfois le début du traitement antirétroviral chez les patients infectés par le VIH. Cette étude permettra aux médecins, aux associations de défense des patients et d’autres ; de concevoir des programmes visant à améliorer la communication avec les patients et de contribuer ainsi à améliorer le devenir des patients à l’avenir.
Pour tout contact : didier.mukeba-tshialala@crp-sante.lu
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